04 mai 2024 : Projet caritatif "un défi pour donner du sens à un combat contre la maladie"
Arrivée à Toulon le vendredi 21 juin.
Je terminerai par une citation de Daniel, que je trouve tellement vraie :
Arrivée à Toulon le vendredi 21 juin.
Je terminerai par une citation de Daniel, que je trouve tellement vraie :
Dimanche dernier, nous avons participé au 1er rallye organisé par les Mini de Compiègne, qui nous a emmenés à la découverte des routes de l'Oise et de l'Aisne. La balade s'est terminée dans un endroit fort sympathique et totalement dépaysant.
Je vous propose de suivre cette journée en cliquant sur le lien suivant 👇 qui vous redirigera sur le blog des Mini de Compiègne. L'article est très complet, je n'ai rien à ajouter 🤣🤣🤣
21 avril 2024 - Rallye M2C Oise-Aisne - Les Mini de Compiègne
Dimanche 21 avril, nous avions rendez-vous dans le petit village de Vieux-Moulin, près de Compiègne, pour le rallye de printemps des Mini de Compiègne. Le soleil était au rendez-vous, mais il ...
L'objectif de notre week-end était de renouveler notre "cheptel" de poules à la ferme de Beaumont à Eu. C'est là que nous avions acheté nos premières poules (dévorées par le renard, avant que l'Homme ne transforme le poulailler en "Fort Knox" 😂). C'était de super pondeuses, on a jamais retrouvé mieux depuis.
Il faut dire que la ferme de Beaumont est spécialisée en animaux de basse-cour et de ferme.
Prêts pour la visite?
C'est un très beau coq qui surveille l'entrée :
Nous commençons pas le bâtiment des poules :
Il y en a de toute sortes, de la "fermière pondeuse" à la poule "d'ornement" en passant par les poules naines.
A l'extérieur, se trouvent les enclos des animaux "de mare" : canards, oies, dindons, cygnes et autres volatiles
Il y a aussi des paons
et des grues,
Du côté des animaux de ferme, on trouve des lapins, des chèvres
et des moutons. Il y a même des kangourous... mais c'est sur commande.
Nous terminons la visite par la volière des animaux exotiques. Ca fait un boucan d'enfer là-dedans 🤨
Nous prenons le chemin de la maison, et deux heures plus tard, nos jeunes poulette font connaissance avec "l'aînée" et prennent possession de leur nouveau domaine 😊
Tout s'est très bien passé, et depuis quelques jours, nous avons de nouveaux des oeufs tout frais 🤗
La Ferme de Beaumont : Animaux et Matériel d'élevage en Normandie
Découvrez la Ferme de Beaumont, en Normandie depuis 1962 : l'expert des animaux et du matériel d'élevage
Une fois installés dans notre chambre d'hôte, douchés et détendus, nous décidons d'aller dîner au Tréport. Nous choisissons un petit restaurant en retrait du front de mer, qui annonce une cuisine "maison". Effectivement, nous nous régalons, d'une pièce de boeuf pour l'Homme et d'une raie au beurre noisette pour moi.
Nous faisons une petite balade digestive jusqu'au pied de la falaise. Illuminée, elle se détache dans la nuit.
Une fois devant le téléphérique qui permet de monter (sans effort) au sommet, nous constatons avec surprise qu'il est ouvert 24/24 et... gratuit !.
Une cabine n'attend que nous, nous nous installons et gravissons les 60 mètres (à 63 % d'inclinaison... ça ne vaut pas le petit train du Mont Pilate, en Suisse, mais quand même, ça grimpe).
Nous voici sur le belvédère, surplombé de son Christ qui veille sur les marins.
Il se fait tard, le point de vue n'est pas terrible, je vous l'accorde. Néanmoins, les villes du Tréport et de Mers les Bains sont illuminées à nos pieds.
Nous redescendons, toujours en téléphérique... la pente est quand même impressionnant dans ce sens là... j'ai fait une petite vidéo, de qualité très médiocre car il y a plein de reflets, mais ça donne quand même une idée de la "descente"...
Puis nous regagnons le parking en longeant le front de mer. Nous sommes vendredi soir, il y a un peu de monde au Casino et à la fête foraine qui bat son plein juste en face.
Nous somme garés au pied de l'église St Jacques, construite, comme celle de Mers, sur les hauteurs de la ville.
A bientôt pour la suite (et fin) de notre week-end en baie de Somme.
Nous quittons Eu et parcourrons les quelques kilomètres qui nous séparent de Mers Les Bains. Pour ceux qui l'ignorent, mes grands-parents y ont passé leur retraite, et j'y ai souvent séjourné, enfant puis ado... les galets n'ont pas de secret pour moi et "mes pieds s'en souviennent" 😁
Nous nous sommes garés dans mon "ancien quartier"
où j'ai été très surprise de voir que les places de parking étaient matérialisées au sol... et payantes ! Bon, à cette saison, c'est uniquement payant le week-end. Et puis ce qui était un terrain vague où j'allais jouer est désormais un immense parking dont le mur est orné d'une fresque rendant hommage aux cheminots car c'est l'ancien quartier "du dépôt" SNCF...
Je suis allée faire ma curieuse et j'ai été contente de voir que la maison était habitée et bien entretenue... souvenirs souvenirs...
Nous voici devant la jolie mairie
puis nous arrivons sur la "grand place" où là aussi les choses ont bien changé : terrain de boules, jeux pour enfants, skate-parc... ils ont même changé la piscine de place !!!!
Puis nous arrivons sur le front de mer !
Il fait beau, la mer est verte...
Je retrouve la falaise, qui s'érode au fil du temps...
L'église St Martin surplombe toujours la ville... ça va, on ne m'a quand même pas TOUT changé 🤣
Nous nous promenons sur l'esplanade
et les rues adjacentes, bordées de jolies maisons colorées.
Puis nous reprenons la voiture pour nous rendre à la chambre d'hôtes où nous allons passer la nuit.
A bientôt pour la suite de notre périple 😉
Comme promis, je vous emmène visiter le château d'Eu. Les fondations remontent à 1578, quand le duc de Gise et son épouse Catherine de Clèves, Comtesse d'Eu, décident de construire un vaste château, qui ne verra malheureusement pas le jour. Seule une aile sera édifiée, celle que nous allons visiter.
Un peu d'histoire : en 1660, le château est racheté par "la Grande Demoiselle", Anne-Marie-Louise d'Orléans, qui fait aménager un jardin à la française.
En 1693, à la mort de la Grande Demoiselle, le château revient au duc du Maine, fils de Louis XIV et de Mme de Montespan. Puis le château est mis sous séquestre durant la révolution.
En 1821, le Duc d'Orléans (futur roi Louis-Philippe) hérite du domaine. En 1827 il fait appel à l'architecte Fontaine pour rendre le château plus confortable.
En 1874, le comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe, charge Viollet Le Duc d'aménager et de décorer l'ensemble du domaine.
En 1902 un incendie ravage une partie du domaine. De grosses restaurations ont alors lieu, menées par le père et le grand-père de la Comtesse de Paris, décédée en 2003, qui était très attachée au lieu. Ce fut la dernière propriétaire du château, issue de la famille d'Orléans, car en 1953, le château est mis en vente. Après bien des péripéties, c'est finalement la ville d'Eu qui se porte acquéreur en 1964. La Mairie et le musée Louis-Philippe y sont installés en 1973.
La visite du château commence par l'escalier d'honneur.
Au niveau du 1er étage, il y a de chaque côté deux énormes tableaux mettant en scène les occupants du lieu
Détail du de la frise juste sous le plafond :
Au pied de l'escalier, une jolie statue de bronze couronnée d'une pendule :
Et un joli tableau :
Nous arrivons dans la salle du "portique" : construite à la demande de Louis-Philippe sur l’emplacement de la grande salle à manger d’apparat, elle devait donner sur un jardin d’hiver qui ne verra jamais le jour. Ces superbes vitraux ornant une galerie étroite reliant deux escaliers, sont l’œuvre de Viollet le Duc.
Nous arrivons dans le petit salon :
Nous empruntons un petit escalier pour nous rendre au premier étage. Dans un recoin, une jolie statue en marbre d'un enfant endormi. L'oeuvre est intitulée "l'innocence".
Dans le couloir, après le petit salon :
nous passons devant cet antique ascenseur à la cabine en bois, comble du luxe du début du XXème siècle 😊
Voici la chambre dorée, aux murs richement décorés et au parquet compliqué :
Juste à côté, la salle de bains :
Vous remarquerez la baignoire et sa chaudière, là encore, c'était le grand luxe ! J'aime beaucoup le carrelage, qui nous rappelle que la mer n'est pas loin 🤗
Tout au fond du couloir, se trouve l'office, avec son coin "évier"... en plomb !.
De l'autre côté, de grands placard vitrés présentent la vaisselle d’apparat des propriétaires des lieux :
ainsi que des objets précieux comme ce petit coffret avec une représentation émaillée du château :
Voici la salle à manger de la famille. Tout est prêt pour passer à table 😉et là encore, vous remarquerez la complexité du parquet :
Une fois les repas terminé 😏 nous passons au grand salon pour digérer 😜
Encore un parquet dingue 😍 j'ai dit à l'Homme que je voulais le même, il n'est pas d'accord, il trouve ça trop chargé 🤣
Mais le "clou" de la visite est sans conteste la "galerie de Guise" :
Ici, tout est faste et opulence :
Tout est richement décoré, du sol au plafond !
Un tableau représentant le château y est exposé :
Et toujours un parquet époustouflant !
La dernière salle est un petit cabinet dans lequel sont exposées des "curiosités" comme ce tableau pour le moins surprenant :
ou ce "trophée" 😱
On y trouve également un certain nombre de caricatures. Nous avons été surpris de cet extrait de journal... finalement, depuis 200 ans, rien n'a changé !
Nous regagnons le rez-de-chaussée. Au passage, les détails des panneaux peints sur une porte :
et le buste en marbre de Louis-Philippe :
La visite se termine par la salle où se trouve la berline de Jean V du Portugal, qui devint par la suite la berline de l'Empereur. Elle arrive au château d'Eu en 1905.
Nous sortons du château
Face à nous, se trouvent les communs :
et les écuries :
Avec à l'arrière, la sellerie, "chapeautée" d'une jolie glycine :
Voilà, la visite est terminée 😊. Nous prenons la direction de Mers-les-Bains... alors à bientôt 🤗
Nous partons pour la Seine-Maritime sous un beau soleil. Arrivés à Eu en fin de matinée, nous déjeunons dans un sympatique restaurant, juste en face de la Collégiale Notre-Dame et St Laurent O'Toole. Edifiée au XIIème siècle, elle a subit de nombreuses modifications au fil des siècles, et fut restaurée par Violet le Duc dans les années 1860-1870.
Son nom de St Laurent O'Toole tient au fait que cet archevêque Irlandais mourut à Eu en 1180.
J'aurais bien aimé visiter l'intérieur, car on peut y voir une très belle mise au tombeau mais les visites étaient suspendues pour cause d'office.
Après le déjeuner, nous sommes allés nous "perdre" dans les petites ruelles fleuries, bordées de boutiques et de maisons à colombages.
Nous arrivons sur la promenade qui longe le château, et nous arrêtons devant une imposante souche de hêtre. Il s'agit de "Guisard", abattu en février 2017 car il devenait dangereux. D'une circonférence de 5,5 mètres, il mesurait environ 35 mètres. Planté en 1585, il est donc mort à 432 ans...
Nous apercevons un petit passage qui nous fait de l'oeil ☺, nous décidons donc d'aller faire un tour.
En fait il s'agit de l'entrée de l'enceinte de l'ancien Hôtel Dieu. Géré par les Soeurs Hospitalières de la Miséricorde de 1658 à 1967, il accueillait les pauvres et les malades de la ville et du comté. Il a la particularité d'abriter un cimetière couvert, et est traversé par un bras de la Bresle, rivière locale, qui l'alimentait en eau.
Eu est une ville royale à l'histoire riche : des premiers Comtes d'Eu en 911 à Henri d'Orléans, Comte de Paris qui vécut au château d'Eu jusqu'à sa vente à la commune en 1964.
Mais ceci est une autre histoire : je vous emmènerai visiter ce magnifique château dans un prochain billet 😉
Nous avions rendez-vous, le dimanche 17 mars, dans le parc du Haras de Compiègne, pour la 1ère édition de "Rétrosouvenirs", manifestation organisée par Les Mini de Compiègne, France Alzheimer Oise et la Fondation pour la recherche Alzheimer.
Le but de cette journée était de rassembler des véhicules de collection et de prestige, et de proposer des animations afin de recueillir des fonds pour la recherche contre la maladie d'Alzheimer.
Malgré le temps maussade, les premières voitures sont arrivées à partir de 9h00.
Chaque voiture était accueillie par les membres des M2C et les bénévoles de France Alzheimer, puis était placée dans le parc du Haras.
Nos copains fans de Jeep ont bravé le temps pour me rendre visite... j'ai même pu déjeuner à l'abri 😏 c'était sympa !
Tout au long de la journée, il était possible de faire un baptême à bord d'une voiture de prestige : Posche, Mustang, Ferrari ou Aston Martin n'ont pas eu peur de "rouler dans la boue" pour permettre aux visiteurs qui le souhaitaient d'aller faire un tour.
Et quand une Mustang croise une Ferrari... elles se racontent quoi ? des histoires de chevaux bien sûr 😁
Des princesses de l'association "La main dans la main" se promenaient dans le parc. L'après-midi, le bénévoles ont raconté une histoire en langage des signes.
L'après-midi, nous avons accueilli un groupe de musiciens, qui a été fort apprécié du public... ça a mis de l'ambiance et fait (un peu) oublier le temps pourri !
Lorsque la pluie était vraiment trop présente, les visiteurs pouvaient s'abriter sur les différents stands, se restaurer, boire un verre, acheter un billet de tombola ou faire une partie de chamboule-tout.
Puis est venue l'heure de la tombola, avec de très beaux lots à gagner, dont une Mercedes électrique pour enfant offerte par un sponsor de l'association : Kel'Lavage.
Alexandra, la présidente des Mini de Compiègne, n'avait pas ménagé sa peine pour que la journée soit un succès. Après avoir effectué un gros travail de préparation, elle s'est démenée toute la journée pour remercier les uns et les autres... mais elle a été récompensée par un tour en Ferrari... la craneuse 😁
Le soleil a fini par se montrer... pendant que nous rangions !!!!
Malgré ce temps plus que maussade, organisateurs et bénévoles étaient satisfaits du nombre d'exposants et de visiteurs.
Dimanche dernier, Choupette a retrouvé ses copines pour la première sortie de l'année 2024, organisée par les Mini's Addict, le club de l'Ile de France.Nous avions rendez-vous à Chambly, dans l'Oise. Il ne faisait ni très beau, ni très chaud, mais il y avait quand même une dizaine de courageux aux rendez-vous.
Après avoir partagé le traditionnel petit déjeuner, nous avons pris la route pour le Val d'Oise, et roulé sur de jolies petites routes de campagne... dont je ne soupçonnais pas l'existence aussi près de Cergy Pontoise...Nous avons fait une pause dans un endroit atypique, situé à Epiais-Rhus.
Il s'agit d'une ancienne usine qui fabriquait des tourteaux... qu'est-ce donc me direz vous ? eh bien ce sont des "gâteaux" cylindriques, confectionnés à base de résidus de graines, destinés soit à l'alimentation du bétail, soit à servir d'engrais. Oups... certains messages ne sont pas très sympas... heureusement que les Mini ne savent pas lire 😂
L'usine a cessé son activité depuis de nombreuses années, tout est à l'abandon,
et la nature a repris ses droits.
Les plus courageux d'entre nous sont allés explorer l'intérieur, où les machines rouillées cotoient les tags !
Nous reprenons la route en direction de Marines,
où nous déjeunons dans un resto très sympa avant de nous quitter.
Nous profitons de la visite d'amis pour nous rendre au musée de la nacre et de la tabletterie, situé à Méru, dans l'Oise. Cela fait longtemps qu'on en entend parler, mais nous n'avions pas encore eu l'occasion d'y aller. Il pleut, c'est donc le temps idéal pour visiter un musée 😊
Au 17ème siècle, les habitants de cette petite ville du sud de l'Oise, s'adonnaient, les mois d'hiver, à la pratique de la tabletterie, et surtout à la réalisation de jeux de dominos car leur fabrication nécessite de la précision, mais pas d'outillage complexe et qui pouvaient donc être réalisés à domicile. Peu à peu leur savoir-faire est reconnu et leur proximité de Paris (à "seulement" 6h00 de cheval...) fait de la ville la "capitale mondiale" (rien que ça !) de la tabletterie. Ici sont fabriqués montures d'éventails, pommeaux de cannes, boules de billards, dames, jeux d'échecs, étuis, manches de couverts et d'ustensiles divers, têtes de baguettes à fusils, garnitures de bureaux, chapelets, crucifix...
Le musée, qui a ouvert ses portes en 1999, est installé dans l'usine de taletterie "Dégremont" et reçoit chaque année 20.000 visisteurs.
L'usine, construite à la fin du 19ème siècle, est composée d'un bâtiment central, qui accueillera la production mécanisée, et de diverses annexes (bureaux, écuries, magasins, conciergerie, stockage) qui abritent aujourd'hui un hôtel-restaurant et l'office de tourisme de la ville.
Les machines fonctionnent grâce à une machine à vapeur fixe, alimentée par une chaudière. L'ensemble est installé au centre du bâtiment.
La visite commence par l'atelier de boutonnerie, où plus de 80 ouvriers étaient installés dans une vaste pièce (imaginez le bruit et la poussière !), éclairée par de grandes baies vitrées. Chaque ouvrier réalise ses boutons de bout en bout, à partir de "jetons" d'os, de nacre ou d'ivoire.
Pour fabriquer des "jetons", on taille tout d'abord le matériau : les os de bovins, par exemple, sont vidés, nettoyés, tronçonnés puis coupés en rectangles dans lesquels seront emporte-piécés les jetons. Pour les coquillages, on prélève le maximum de jetons en fonction de la coquille etc, etc... Les jetons de nacre, découpés dans des coquillages, sont préparés directement en Indonésie ou à Madagascar.
L'ouvrier place le jeton sur le tour, et va lui donner la forme voulue (incurvée au centre, avec des motifs...). Il le placera ensuite sur un autre tour, qui percera le centre de 2 ou 4 trous pour permettre de les coudre. Les boutons passeront ensuite dans des tonneaux de bois, dans lesquels on met de la sciure et de l'huile afin de les polir. Un dernier passage dans un tonneau contenant uniquement de la sciure, permet d'enlever le "gras", mais de conserver aux boutons leur aspect brillant et lustré. Ensuite, on les passe éventuellement dans des bains de teinture pour les colorer, puis on les trie en 3 catégories : haut de gamme pour les maisons de couture et les riches bourgeoises, 2ème choix pour les merceries et les couturières, (ce sont ceux qu'on trouvait cousus sur des cartons), et 3ème choix, vendus en vrac sur les marchés.
Les ouvriers étaient payés à la tâche et en fonction de la qualité des boutons qu'ils avaient produits. C'est le contre-maître qui procéde à la vérification :Les femmes étaient payés 60 % moins cher que les hommes 😲 et les apprentis encore moins cher !.
Notre guide fait une démonstration sur les différentes machines, car l'atelier produit encore des boutons pour la haute-couture, des dominos, des éventails ou des jumelles de théâtre.
Nous quittons l'atelier pour passer dans une salle où un film est diffusé, présentant le témoignage des derniers ouvriers (l'usine a été en activité jusqu'en 1972). Puis nous passons à l'étage, où des objets sont exposés.
Les écailles de tortues, matériaux précieux, était utilisées pour réaliser des peignes, barettes, montures de lunettes ou de face-à-main. Espèces aujourd'hui en voie d'extinction, leur pêche est sévèrement réglementée et pratiquement plus aucun objet n'est fabriqué dans cette matière :
Les coquillages sur lesquels sont prélevés la nacre proviennent des mers d'indonésie ou des caraïbes :
L'Homme termine une partie de dominos :
Il y a une jolie collections d'éventails, tous plus finement décorés les uns que les autres :
Une plaque publicitaire réalisée en nacre (petit détail rigolo : c'est dans cette rue de Maisons Laffitte qu'habitait mon patron avec qui j'ai travaillé durant 16 ans...)
Nous terminons cette visite, fort intéressante, où nous avons appris plein de choses !